05 Juin L’Afer unie derrière son président
Une fois n’est pas coutume, l’Assemblée générale de l’Afer, qui s’est tenue le mercredi 27 mai, n’a pas laissé de place aux querelles intestines.
« Une fois 700 000, ça représente une force bien plus puissante que 700 000 fois un »
a martelé Gérard Bekerman, président de l’Association française d’épargne et de retraite (Afer), devant les critiques émanant de « groupuscules » d’adhérents : « On ne construit pas en étant « contre », mais « pour ». » Le vote a eu raison des minoritaires et les dix résolu-tions proposées par le conseil d’administration ont été approu-vées par 90% à97% des voix. Avec ses 700 000 assurés et ses 40 Md € d’encours, l’association veut rester « l’interlocuteur représentatif des épargnants auprès des pouvoirs publics». Invité surprise, le ministre du Budget, Éric Woerth, a tenu à rassurer les 1500 adhérents présents sur le creusement du déficit français, seule manière de financer le plan de soutien à l’économie sans accroître les pré-lèvements obligatoires.
Un contrat dépendance
Il a aussi éloigné le spectre d’un retour de l’inflation qui écornerait l’épargne. Le lancement d’un contrat dépendance est toujours à l’étude. «On aimerait bâtir un produit nouveau, donnant des réponses nouvelles », a indiqué Jean-Pierre Ménanteau, président d’Aviva, partenaire assureur de l’Afer. On sait d’ores et déjà que ce sera un contrat individuel qui comprendra des prestations d’as-sistance spécifiques, comme l’aide à la recherche d’établissements de retraite. À la fin avril, la collecte brute de l’Afer atteint 834 M€, en recul de 6,7% par rapport à fin avril 2008 et 87% des versements s’effectuent sur le fonds en euros.